La Seconde guerre mondiale au fil des "unes" de la presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle française entre 1938 et 1945, et le rôle de cette presse pendant le conflit (information, désinformation, censure, propagande, divertissement, représentations). Trois panneaux introductifs évoquent l'état de la presse et les conditions d'exercice du métier au fil des grandes phases du conflit, de l'éclatement de la guerre à l'épuration du secteur. De la mobilisation générale à Vichy, de la défaite française à la Victoire alliée, de Pétain à la bombe atomique, de de Gaulle à la résistance, de la "drôle de guerre" à la Libération, un déroulé de la guerre au fil des grands titres, manchettes et illustrations de la presse de Paris et de province, collaborationniste, propagandiste ou "libre".

Exposition composée de 31 panneaux (2 affiches au choix) à imprimer au format A3, A2 ou A1 (voire plus grand : 95 cm de hauteur maxi). Frais d'impression à votre charge*. Exposition pour Mairies, centres culturels, médiathèques, bibliothèques, MCL, Comités d'entreprise, musées (redevance de 400 euros) et pour établissements scolaires (200 euros)...

Possibilité de conférence associée : "Information, désinformation, divertissement, propagande : le dessin de presse en France pendant la Seconde Guerre Mondiale".

Nous contacter : caricadoc@gmail.com

Siret n° 51039732600016

39-45 à la "une", la presse pendant la Seconde guerre mondiale : exposition itinérante à louer / à imprimer
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Textes des panneaux introductifs :

Guerre, censure et propagande
C’est au XIXe siècle grâce à la révolution industrielle que la presse s’impose dans toute sa diversité par son caractère massif et populaire : journaux politiques, littéraires, scientifiques, religieux, d’information ou militants, illustrés parfois, certains tirages de journaux quotidiens dépassant le million d’exemplaires. En France la grande loi de juillet 1881 assouplit considérablement le régime de la presse. L’information devient une marchandise avec l’émergence de grandes agences de presse internationales. Lors du déclenchement de la Guerre en 1914, les États belligérants restaurent pour certains la censure préalable, pensent la presse comme un vecteur permettant de peser sur l’opinion. Le XXe siècle, avec notamment l’émergence d’États totalitaires, voit la naissance de la propagande fondée sur le triptyque censure, désinformation, simplification des messages. Les États s’intéressent de plus en plus au vecteur qu’est la radio.
En France avant même la déclaration de la guerre du 3 septembre 1939, des décrets-lois restreignent sensiblement la liberté d’expression. Dès le 29 juillet le gouvernement Daladier instaure un Commissariat général à l’information d’abord dirigé par des civils puis sous l’influence des militaires. La presse communiste est interdite le 26 août, tandis que deux jours après la censure est restaurée. Dès le début du conflit, la presse est sous contrôle. Les échoppages (« blancs ») sont nombreux. Si la mobilisation d’août 1914 a considérablement perturbé la presse en France, c’est la débâcle de mai-juin 1940 qui entraine la disparition de nombreux titres. Le secteur s’en trouve considérablement modifié.

Vichy et la Collaboration
Avec la débâcle, les grands journaux de Paris se replient vers le sud. Dans la zone soumise au pouvoir de Vichy et du Maréchal Pétain, la presse reçoit des consignes et des notes d’orientations, parfois des articles entiers à publier tels quels. L’Agence Havas est démembrée, ses activités étant reprisent par l’Office français d’Information. Les rigueurs de la guerre entraînent une réduction de la taille des journaux et du nombre de pages.
Au Nord, certains journaux ont fait le choix de rester suite à l’arrivée des Allemands (Le Matin, L’œuvre, Le Petit Parisien, Je Suis Partout). C’est la Collaboration, avec la création par l’occupant qui opère son contrôle par les services de la Propaganda-Abteilung Frankreich. Les journaux de la zone sud sont interdits de diffusion au Nord. Le contrôle est « total », ce qui n’empêche pas une certaine diversité : Le Pilori et Je Suis Partout se spécialisent dans l’antisémitisme, ce qui n’est pas le cas d’autres journaux plus discrets sur cette question bien que tous favorables aux nazis. L’ordonnance du 18 octobre 1940 vise la presse « juive ». Dorénavant, pour fonder un journal il faut faire la preuve de son « aryanité ».
Le 11 novembre 1942, les allemands envahissent la zone « libre ». Certains journaux choisissent de se saborder. Les autres doivent se soumettre. Une presse clandestine et résistante (comme Le Franc-Tireur parisien fondé en novembre 1942) émerge au Nord comme au Sud, malgré la répression nazie ou vichyssoise. Pour contourner la propagande, on écoute de plus en plus les radios « libres » émises depuis l’étranger.

La presse « libérée »

Le visage de la presse change considérablement avec la victoire des Alliés. Les titres collaborationnistes cessent de paraître, leurs auteurs fuyant pour certains en Allemagne. La presse est « épurée », grâce notamment aux ordonnances du gouvernement provisoire qui interdisent officiellement tous les journaux collaborationnistes. Sur 206 quotidiens publiés en 1939, 188 sont frappés d’interdiction. Des hebdomadaires et des mensuels sont également visés. Le secteur radiophonique est nationalisé. Certains journaux résistants s’imposent comme Défense de la France, Le Franc-tireur, Combat, Libération ou La Voix du Nord. Dans l’enthousiasme de la Libération, de nouveaux titres voient le jour. C’est le cas du Parisien libéré, de Sud-Ouest ou encore Ouest-France puis Le Monde (fondé en décembre 1944). Certains journaux, qui se sont sabordés relativement tôt obtiennent l’autorisation de reparaître (Le Figaro, L’Humanité, Le Populaire, Les Échos, Le Progrès, L’Est républicain, etc.). D’autres, comme La Croix, malgré leur maintien sous l’Occupant, finissent par reparaitre également.
L’épuration des journalistes est réalisée par la Commission de la carte de presse. Si quelques collaborationnistes de renom sont condamnés et pour certaines fusillés (dont Robert Brasillach), les condamnations sont en fait peu nombreuses, journalistes et dessinateurs trouvant facilement à se recycler. L’effervescence de la fin de la Guerre suscite une forme d’unanimité, mais la polarisation de la vie politique s’impose de nouveau. La presse papier connaît un rapide essoufflement et traverse une véritable crise.

Tag(s) : #Expositions
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